Drame Musical

 

Chorégraphie et mise en scène

Josef Nadj

 

Interprétation

Joszef Sarvari – L’Empereur

Denes Debpei – Le Fou

Marie-Hélène Mortureux – La Petite Sainte

Gyork Szakonyi – Le Docteur

Laszlo Hudi – Le Magicien

Kathleen Reynolds et Cécile Thieblemont – Les Femmes

Frédéric Lescure et Josef Nadj – Les Serviteurs, Philosophes

 

Musique

Gyôrgy Szabados

 

Interprétée par

les musiciens de la formation MAKUZ de Budapest:

L’orchestre de Cour
Tamàs Kis Kobzos/Vocal
Istvàn Grencso/Saxo, flûte, clarinette
Mihàly Dresch/Saxo, flûte, clarinette basse
Zsolt Vasko/flûte, piccolo
Ferenc Kovacs/trompette
Miklos Mako/trompette
Robert Benko/basse
Attila Lorinczky/basse
Tamàs Geroly/Percussion
Istvàn Balo/percussion
Gyorgy Szabados/piano

 

Livret /Poète

Gyula Kodolanyl

 

Lumières

Rémi Nicolas

assisté de Sylvie Vautrin

 

Scénographie

Goury

 

Costumes

Catherine Rigault

 

Régie générale

Benoit Madelin

 

Régie lumières

Raymond Blot

 

Régie plateau

Michel Tardif

 

Une commande du

Quartz – Brest

 

Production

Théâtre JEL

 

Coproduction

Le Quartz- Brest, Théâtre de la Ville – Paris, L’Hippodrome – Douai, Centre de Production Chorégraphique – Orléans

 

Avec le soutien de

la Fondation Beaumarchais – SACD et la participation d’Alpha-Fnac

 

Création

Le Quartz – Brest, novembre 1989

« Il n’existera jamais d’identité complète entre les idées et leurs éventuelles réalisations, l’homme n’étant capable de concevoir et de lutter que dans les limites de son esprit. Tandis que Dieu crée. »

 

La Mort de l’Empereur

Inspiré des textes de la Chine ancienne, écrits à l’époque des Six Dynasties (282-589) et du règne Tangr .(618-907), d’après la traduction de Jacques DARS.

 

Cent hommes mués en Spectres, Cadavres animés, Monstres divers… en chinois, de tels phénomènes, occultes, insolites, troublants, fatals se nomment « GUI ». Ils ont de tous temps stimulé l’imagination des chinois. L’original, le fascinant trouble dans cette vision du monde et de la nuit, tient à ce que les simulacres fonctionnent dans les deux sens de l’imaginaire et du réel. Ils peuvent s’animer, se « réaliser” suffisamment en tout cas pour provoquer la méprise, l’illusion est susceptible alors de vous infliger de cruelles morsures! Pour, une fois dissipée, retourner ses instruments au magasin des accessoires du quotidien domestique le plus prosaïque. Parfois encore, vous montent à la tête, des créatures monstrueuses et tarabustantes, les « MEI”, esprits des forêts et des monts, volontiers malins, les « WANGLIANG », gnomes pernicieux qui se nichent dans les arbres ou dans les rochers, il arrive aussi qu’entrent dans la ronde les « YAOJING”, essences maléfiques de bêtes, farfadets et lutins de tous poils.

 

Contre cela, point de recettes établies, la meilleure solution est encore la fuite dit l’adage… Les chroniqueurs, inspirés des tours magiques de démons confidents, excellent en l’art d’amalgamer l’ordinaire et l’insolite, de confondre sciemment la réalité de ce monde et celle, fantastique, de l’univers des démons… mais, au fait ne serait-il pas plus raisonnable d’énoncer ainsi: des chroniqueurs habiles à confondre la réalité du monde- des démons avec l’éphémère et fantasmatique image du réel, aussi évanescent et illusoire qu’un songe. La savante rouerie des conteurs finit par brouiller les pistes et les cervelles.

 

Ainsi, cette histoire arrivée à la fin de l’ère TAIYUAN (376-397), sous le règne de l’Empereur X1AO WU, chez YANXIAN, dans le district de WU; Chaque fois que YANXIAN se mettait à table, une créature au corps de singe, à face humaine et velue, monstrueuse apparence, venait immanquablement lui prendre sa nourriture. Un jour que son épouse était occupée à tisser, YANXIAN prit son sabre pour tuer le démon. Ce dernier courut vers le métier à tisser et la silhouette de la femme prit l’apparence du démon. YANXIAN, abusé, abattit son arme… Le démon sortit d’un bond hors du corps de l’épouse et, se frottant les mains, éclata de rire puis sortit…

Dates passées :

 

8-10 août 1990

Festival Szene

Salzbourg (AT)

 

3-4 août 1990

Kampnagel Sommertheater

Hambourg (DE)

 

9 juillet 1990

TNDI Fondation Chateauvallon

Ollioules (FR)

 

20 juin 1990

L’Arsenal

Metz (FR)

 

12-16 juin 1990

Théâtre de la Ville

Paris (FR)

 

8 juin 1990

Centre d’action culturelle Pablo Neruda

Corbeille-Essonne (FR)

 

30 mai-1er juin 1990

De Singel

Anvers (BE)

 

6 décembre 1990

Carré Saint Vincent

Orléans (FR)

 

1er décembre 1990

L’Hippodrome

Douai (FR)

 

9-10 novembre 1989

Le Quartz

Brest (FR)