Chorégraphie
Josef Nadj
Interprètes
Timothé Ballo, Abdel Kader Diop, Aipeur Foundou, Bi Jean Ronsard Irié, Jean-Paul Mehansio, Sombewendin Marius Sawadogo, Boukson Séré et Josef Nadj
Collaboration artistique
Ivan Fatjo
Régie générale et lumières
Sylvain Blocquaux
Costumes
Paula Dartigues
Musiques
Fritz Hauser, Famoudou Don Moye & Tatsu Aoki, Art Ensemble Of Chicago, Malachi Favors Maghostut & Tatsu Aoki, Peter Vogel, Christian Wolfarth, Lucas Niggli
Production, Diffusion
Bureau Platô Séverine Péan et Mathilde Blatgé
Administration de production
Laura Petit
Production déléguée
Atelier 3+1
Coproductions
Montpellier Danse, Le Trident, Scène nationale de Cherbourg, MC 93 Maison de la culture de Seine-Saint-Denis, Bobigny, Charleroi Danse, Le Tropique Atrium, Fort-de-France, Théâtre des Salins, Scène nationale de Martigues, Le Théâtre d’Arles
Soutiens
Ministère de la Culture -DRAC Ile de France, Action financée par la Région Île-de-France, Teatroskop – un programme initié par l’Institut français, le ministère de la Culture et le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères
Résidences de création
Avec le soutien de Montpellier Danse 2024, résidence de création à l’Agora, cité internationale de la danse, avec le soutien de la Fondation BNP Paribas, CND – Centre National de la Danse à Pantin, Paris, Charleroi Danse, La Cocoteraie des arts, Mondoukou, Artus Studio, Budapest, Le Trident, Scène nationale de Cherbourg, MC 93 Maison de la culture de Seine-Saint-Denis, Bobigny (mettre dans l’ordre, commencer par la dernière)
Avec le soutien de la Maison des Métallos.
Full Moon se situe dans le droit fil de la précédente création de Josef Nadj, Omma (2020), qui est le fruit d’une recherche sur les origines de la danse, sur les origines du mouvement, menée avec huit danseurs originaires d’Afrique. Sept d’entre eux ont voulu poursuivre l’aventure et le chorégraphe les a à nouveau incités à puiser au plus profond d’eux-mêmes, dans leur mémoire enfouie, pour se confronter aux rythmes et aux énergies qui les constituent – aux rythmes et aux énergies de la terre, de la nature, comme à ceux de leurs cultures, de leurs traditions respectives, affirmant ainsi, à l’intérieur du groupe, l’expression de leur identité personnelle, les particularités de chacun.
À cette recherche sur les sources se conjugue une autre « piste » que Nadj souhaitait explorer pour cette création : l’univers du jazz noir américain à partir de ses formes originaires jusqu’à aujourd’hui – un genre que les blancs se sont approprié et dont la composante dansée a presque totalement disparu. Il s’est attaché à faire connaître aux danseurs ces musiques qui leur étaient étrangères alors que, d’une certaine manière, elles plongent leurs racines dans le continent africain et s’est concentré pour cela sur la période qui court de la fin des années 1950 au début des années 1980, une période qui le touche particulièrement.
Contemporaine des mouvements d’émancipation des Afro-Américains, elle a vu s’opérer, à Chicago et à New York, une sorte de révolution intellectuelle et musicale qui a donné naissance au free jazz et à la musique improvisée. Avec les danseurs, Josef Nadj s’est employé à analyser les formes propres à ces musiques, à en dégager l’esprit et la pensée, et à rechercher une danse qui leur corresponde. Née de ce « travail passionnant », Full Moon rend ainsi implicitement hommage à quelques éminents représentants de ce courant : Charles Mingus, Cecil Taylor, Anthony Braxton et l’Art Ensemble of Chicago.
Une autre figure encore est convoquée dans Full Moon, celle de la marionnette, qui, comme le masque, traverse toute l’œuvre de Josef Nadj. Si cette figure revient ici, comme le masque d’ailleurs, c’est que l’une et l’autre sont très présents dans les cultures africaines, mais pas seulement. Envisagée comme le point de jonction, de bascule entre l’inerte et le vivant, l’animé et l’inanimé, elle est porteuse d’une autre signification que le corps « vivant » auquel elle apporte une sorte de contrepoint. Mais, pour Nadj, cette figure véhicule aussi le principe de vie emprisonnée dans la forme, et il y voit comme une émanation du créateur, une force qui essaie en vain d’interagir avec « ses créatures ». En ce sens, la présence de la marionnette, de « l’homme marionnette » au côté des vivants, représente pour lui le fait qu’une création n’est jamais parfaite et qu’elle impose la nécessité d’accepter le jeu, y compris dans son imperfection.
Myriam Blœdé
23.05.2024 2024
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